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Une envie de bonne heure
15 août 2010

La petite chaumière

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Un début de journée pluvieux, presque un temps de Toussaint. Je pensais pouvoir commencer mon récit, au sujet de ce voyage au moyen orient. J'ai cuisiné des lasagnes, l'envie du jour, un repas pris dans la bonne humeur, tardivement, comme souvent le dimanche. Et puis le soleil est revenu, et puis nous avons eu envie d'emmener nos chevaux dans les prés du haut, et puis nous nous sommes assis dans l'herbe; là, j'ai retrouvé le plaisir de vivre ici, le plaisir éprouvé les premiers temps de mon arrivée, lorsque nous avions le temps, lorsque nous étions rien que nous deux. Avec nos trois enfants, nos animaux, le soleil et un début de fraîcheur automnale, il y avait comme un petit air de bonheur retrouvé.

Pour revenir à la maison, nous avons décidé de nous arrêter à la "petite chaumière", là où nous avons logé pendant un an, pendant la maladie d'Elia. Ses traitements de chimiothérapie lourde le mettait en état d'aplasie. Notre maison était encore en travaux et présentait un danger pour lui, il avait besoin d'un lieu sans poussière. Nous nous étions réfugié dans cette  maisonnette, le temps pour Jean-Marc de terminer les ouvrages commencés chez nous. Lorsque nous retrouvons cet endroit, une joie incompréhensible nous envahit, à chaque fois! Est-ce le fait de l'issue,  la guérison d'Elia, est-ce le fait d'y avoir vécu des moments d'une grande intensité, parce que nous savions qu'il fallait vivre maintenant, pleinement? Par "hasard" nous avions la clé aujourd'hui. Souvent, Noé a manifesté sa nostalgie, il nous disait qu'il avait tellement aimé vivre ici. C'était en 2004, il avait quatre ans, Elia cinq.  A peine entré, ils étaient fou de joie, "là-haut, c'était ma chambre, a dit Noé (alors qu'il s'agit d'une mezzanine que nous nous partagions pour les quatre...)". Elia n'a rien dit, mais j'ai vu son enthousiasme dans tout son corps. Je mesure aujourd'hui le chemin parcouru et la présence de Bianca, qui est née bien après ces évènements. Sa venue qui venait comme une indication supplémentaire, pour nous dire que tout va bien, que la vie est bien là. De retour chez nous, à la nuit tombée, les garçons ont allumé un feu. Ils grandissent et c'est très bien ainsi.

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Commentaires
C
J'ai découvert ton blog récemment, et je n'avais jamais commenté jusqu'à présent...Nous avons le même prénom, le même âge je crois, et même une petite ressemblance physique ! j'aime beaucoup tes images, dans tes textes ou en photo, et je trouve cette petite chaumière si chaleureuse, c'est une vraie maison, avec le chemin de terre devant et à l'ombre du clocher...<br /> Moi qui suis si déracinée depuis que j'habite en ville...<br /> Je repasserai chez toi, à bientôt...
M
Comment ai-je pu le rater, ce si beau billet ? Que de vie dans ce récit, dans ces photos !
L
J'aime cette journée, j'aime ta façon de la raconter...
M
Tes photos, quelle poésie!!
Une envie de bonne heure
  • la bonne heure est chaque heure et que d'aucune heure on ne peut dire qu'elle n'est pas la bonne. C'est une bon(ne) heur(e) parce que je la soulève dans mes bras. Je la prends à moi. "N'oublie pas les chevaux écumants du passé" de Christiane Singer.
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