1er dimanche de l'Avent : Le sens de la nuit
J'allume la première bougie...
Ce conte, que j'ai illustré la semaine dernière, comme ça, parce que j'en avais envie, un petit coup de tête de rien du tout qui est entrain de prendre beaucoup de place dans mes journées... Je n'avais pas réalisé à quel point il illustre cette période qui peut parfois sembler difficile avec le froid et le manque de lumière. Ce genre d'histoires touche des zones importantes dans notre inconscient, il nourrit le plus grand nombre, hommes ou femmes. Clarissa Pinkola Estès, dans son ouvrage si souvent cité ici, développe quelques clés que je voudrais résumer le plus brièvement possible:
Au début du conte, nous sommes dans la nuit. Nous sommes, au niveau de l'interprétation et de l'inconscient dans la "nuit obscure de l'âme". A ce moment de l'histoire, la nuit représente un moment où l'énergie, sous la forme d'un vieil homme, faiblit de plus en plus. Se déconcentrer, c'est perdre de l'énergie. Dans ce cas, il ne faut absolument pas se précipiter pour tenter de la rassembler. Le conte nous montre la voie; il faut s'asseoir et bercer. La patience, la paix, le balancement sont ce qui renouvelle les idées. La petite lumière - l'idée elle-même - qui finit par être épuisée et s'éteint presque. Dans les contes de fées, quand quelque chose de mauvais arrive, cela signifie qu'il faut tenter du neuf, introduire une énergie nouvelle, consulter quelqu'un qui aide, qui guérit, une force magique.
Cette histoire a pour thème la façon dont on peut se recentrer. Se recentrer, faire une mise au point, c'est tout ensemble sentir, entendre et suivre les indications que donne la voix de l'âme.